Les élus coudekerquois ont fixé le cap financier de la commune ce vendredi dans le cadre du rapport d’orientations budgétaires. « Véritable enjeu », la sobriété énergétique passera par un investissement conséquent dans la rénovation des bâtiments.
Face à la fièvre climatique et aux défis énergétiques, on ne peut plus reculer sur la rénovation énergétique, entame le maire, David Bailleul. Là où la commune budgétait 2.4 millions en 2023, un montant de quatre millions d’euros est inscrit à la même ligne pour 2024.
L’orientation budgétaire 2024 continuera à être axée vers les objectifs municipaux tout en intégrant la sobriété énergétique. La mention qui conclue contexte et projet budgétaires est surlignée en gras dans le document étudié ce vendredi par le conseil municipal. Au rapport d’orientations budgétaires 2024, la rénovation énergétique des bâtiments communaux figure en bonne place dans les dépenses d’investissement ainsi que dans les plans pluriannuels d’investissement de 2024 et 2026.
La réduction des consommations énergétiques en cours depuis quelques années commence à porter ses fruits, mais c’est à l’issue du programme qu’il sera possible de mesurer de manière effective le rendu des efforts réalisés. Car cette baisse des consommations n’absorbe qu’en partie la hausse du coût de l’énergie. La contrainte est toujours aussi forte, rappelle l’élu. On a essayé d’optimiser nos recettes de fonctionnement et de maîtriser nos dépenses et on arrive à dégager de l’excédent. Ce qui permet d’avoir des axes d’investissement intéressants.
LA PISCINE MAIS PAS QUE
Grâce à ces années de gestion, sans cacher qu’il s’agir du plus gros investissement des trois mandats, le maire affirme que la construction de la piscine ne pas l’ombre au reste du programme.
Aucun projet ne pâtit de l’investissement engagé pour le complexe aquatique. Il n’y a aucun projet qui ne bénéficie pas d’une ligne cohérente insiste t-il ajoutant que les dépenses inhérentes à la préparation du futur centre aquatique peuvent encore être lissées cette année. On n’est pas obligé de déclencher un emprunt tout de suite.
On a essayé d’optimiser nos recettes de fonctionnement et de maîtriser nos dépenses et on arrive à dégager de l’excédent.
L’oasis urbaine, la piste d’athlétisme, la vidéoprotection, la renaturation au central park notamment l’éclairage du stade Delaune, le parvis Sainte-Germaine, l’aménagement du parc du Fort Louis avec la deuxième phase et construction des gradins et l’installation d’un parcours sportif, figurent par exemple dans la liste des investissements 2024.
Avec ce budget, on prévoit l’avenir et on met les moyens pour le permettre.
