Pour l’équipe municipale, l’enjeu est clair et même renforcé depuis la crise de l’énergie. Il faut agir de manière globale pour atténuer en ville les effets du réchauffement climatique et ses conséquences.

En deux ans, les factures de gaz et d’électricité de la commune ont augmenté de près de 3 millions d’euros : il faut agir. Il n’y a d’autre voie que de s’adapter au changement, souvent par des mesures peu visibles du grand public mais essentielles pour la qualité de vie de tous.

Trois grands axes ont été définis pour surmonter ce défi, à la fois aujourd’hui et demain.

  • La sobriété : c’est-à-dire consommer moins (au même titre que les particuliers, les entreprises ou les autres communes, toutes concernées)
  • L’efficacité : c’est-à-dire consommer mieux, chaque fois que cela est possible. Les exemples dans tous les quartiers ne manquent pas : les 12 écoles qui ont bénéficié du changement de fenêtres, de confort thermique, les investissements sur des calorifugeages dans des bâtiments anciens énergivores, des peintures intelligentes qui permettent de gagner 4 degrés l’hiver et de bénéficier de 4 degrés de moins l’été, la modernisation au fur et à mesure de nos chaufferies avec près de 2 millions d’euros fléchés en trois ans, les isolations de toitures…
  • Recourir à l’énergie la plus décarbonée et la plus renouvelable possible en mettant en place des solutions nouvelles pour réduire les gaz à effet de serre (-22 % déjà de réduction des effets de serre entre 2019 et 2022).

Ces solutions, c’est insérer des clauses vertes dans les achats publics, être la 1ère ville à avoir supprimé le plastique dans les crèches, la restauration scolaire bio et locale bien avant que la loi ne l’oblige. C’est aussi avoir le courage de revoir complètement le système de chauffage de la future piscine (dans toutes les communes c’est le bâtiment le plus énergivore) et lancer en même temps que le chantier de construction un réseau de chaleur urbain qui permettra de récupérer la chaleur sous le grand parking derrière la mairie pour la réinjecter dans le circuit de chauffage de l’eau des bassins.

C’est ouvrir cette année la maison de Mario, un lieu des transitions pour accompagner les concitoyens à ces changements et tout faire pour éviter qu’ils soient les victimes de ces hausses continues de l’énergie (comme cette nouvelle augmentation de l’électricité au 1er février de près de 10 %).

Ce sont des sujets complexes et des investissements souvent moins visibles qu’une nouvelle aire de jeux, un square rénové ou une place refaite à neuf comme nous avons l’habitude, mais qui sont aujourd’hui nécessaires et qui nous donneront raison dans quelques années.