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Ma cantine sans plastique

Face à l’inquiétude grandissante des parents quant aux barquettes en plastique, et aux soupçons par rapport aux perturbateurs endocriniens susceptibles de toucher les enfants, la ville de Coudekerque-Branche poursuit son combat pour la bonne nutrition en visant l’objectif zéro plastique dans les cantines.

Toujours un coud’avance
Depuis déjà plusieurs années, la ville est pionnière dans la réduction de l’utilisation du plastique pour des raisons de santé. Elle a déjà fait changer tous les biberons en plastique utilisés dans les crèches par des biberons en verre. Après avoir passé les cantines de la ville en 100 % circuit court et fabrication locale en favorisant le bio, la ville poursuit ses efforts pour que les enfants grandissent en bonne santé en remplaçant les barquettes en plastique par des barquettes en inox. Coudekerque-Branche a décidé d’anticiper une des dispositions de la loi Agriculture et alimentation qui impose cette interdiction au plus tard au 1er janvier 2025, de la crèche à l’université, pour les collectivités de plus de 2 000 habitants.

Un principe de précaution visant à protéger la santé des enfants

Compte tenu de leurs effets sur la santé, certains composés du plastique, dont le fameux bisphénol A (BPA), sont interdits en France, car reconnus comme des « perturbateurs endocriniens ». Ces derniers sont des substances chimiques accusées de contaminer et de perturber le système hormonal humain. Elles sont scientifiquement associées à l’épidémie de cancers hormonodépendants (comme le cancer du sein), à l’augmentation des cas d’infertilité et de puberté précoce ainsi qu’à la recrudescence des troubles métaboliques, comme le diabète de type 2 ou l’obésité. Mais ces interdictions ne sont pas suffisantes parce qu’en procédant à des analyses, on trouve encore du BPA dans certains contenants en plastique.

2019-02-26T09:49:36+01:0026 février, 2019|Catégories : Divers|Mots-clés : , , , , , , , , , |

Changer les habitudes alimentaires pour bien grandir

Les plats réalisés à partir de produits bio et favorisant le circuit court ne changent pas de goût. Ce choix garantit une traçabilité des produits sans pesticides et permet de proposer une meilleure diversité des aliments. La ville a souhaité changer les habitudes alimentaires pour que les enfants puissent grandir en bonne santé (bien évidemment certains repas, très appréciés des enfants, comme les saucisses chipolatas ou le jambon sont toujours présents).

Comme vous le savez peut-être déjà, une grande partie des cancers proviennent de notre alimentation. Et les assiettes proposées par les industriels contenaient trop de viande par rapport aux besoins nécessaires au développement des enfants. C’est donc un combat quotidien que la ville mène pour le bien de vos enfants.

Renseignements : Pour en savoir plus, Monsieur le Maire vous invite à emprunter le livre de Sandra Franrenet « Le livre noir des cantines scolaires »dans les bibliothèques de la ville.

2019-02-26T09:42:55+01:0026 février, 2019|Catégories : A la une|Mots-clés : , , , , |

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