Pour avoir su partager avec vous vos impressions lors de la grande brocante et de la Fête de la Nature que nous avons réussi à maintenir tout en l’adaptant au protocole sanitaire en vigueur, j’ai pu mesurer ô combien vous étiez satisfaits que la ville ne cède pas aux annulations quand cela est possible.
Beaucoup d’entre vous m’ont remercié d’avoir organisé la manifestation et m’ont dit combien la peur de l’isolement, la peur de ne plus voir l’autre, était grande !
C’est pour cela, que même si nous adaptons quasiment le quotidien en fonction des décisions préfectorales, nous faisons tout pour continuer de faire vivre notre ville en maintenant, dès que possible, les activités, les animations ou encore nos pratiques festives.
“À Coudekerque-Branche, on fait en sorte que les Coudekerquois se sentent bien dans leur ville. Et d’ailleurs, on se sent bien dans notre commune !”
Je remercie d’ailleurs, l’ensemble des acteurs de la commune que ce soient le personnel communal, les élus, les associations, les bénévoles, les présidents des clubs sportifs, puisque tous ensemble nous faisons des efforts pour réussir ce challenge difficile.
Pour exemple, malgré l’annulation du grand concert, jamais une Fête de la Nature n’a entraîné autant de débauche d’énergie de la part de l’organisation pour faire en sorte que la fête soit réussie dans les meilleures conditions.
C’est important pour nous de garantir cette qualité de ville, cette qualité de vie à Coudekerque-Branche, car comme vous avez pu le remarquer, le monde de maintenant s’éternise et il devient de plus en plus rude. Notre société connaît un soubresaut économique lié à la crise sanitaire et l’on doit craindre de nombreuses difficultés sociales.
À nous de changer de logiciel, à nous de changer de système pour surmonter le modèle dépassé et réussir à réécrire celui d’aujourd’hui. Je suis convaincu que cela passera d’abord par l’échelon des territoires et des communes. Si nous nous lâchons, derrière il n’y a plus personne.
“Le monde de maintenant s’éternise et il devient plus rude, alors changeons-le !”