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Économie d’énergie à l’échelle de la commune

L’explosion des coûts de l’énergie (car les communes n’ont pas le droit d’être au tarif réglementé et subissent déjà de plein fouet les hausses du marché), à laquelle est confrontée la commune, entraîne un plan d’actions raisonné afin de limiter les dépenses supplémentaires et de ne pas devoir les répercuter sur les habitants.

+45% : C’est l’augmentation moyenne du coût déjà constatée dans la facture d’énergie pour la commune entre l’année dernière et cette année.

1,2 million d’euros : C’est le coût supplémentaire pour les factures de gaz, d’électricité et de fioul dans le budget communal.

23 : C’est le nombre de mesures d’économie établies par Monsieur le Maire et mises en place depuis l’été, qui seront toutes effectives cet automne. Ces mesures s’ajoutent par ailleurs à celles pratiquées depuis de nombreuses années.

La ville a pris des mesures et lance un appel au bon sens envers les utilisateurs des très nombreux équipements municipaux dans cette chasse au gaspi, comme veiller à éteindre en partant, ne pas toucher aux programmations de chauffage des équipements pour éviter de chauffer une salle de sports lorsqu’elle est inoccupée par exemple.

 

 

Sobriété énergétique tous azimuts

Avec une inflation galopante et la crise énergétique sans précédent qui touchent notre pays et parce que les communes, elles, ne peuvent pas bénéficier du tarif réglementé et du bouclier tarifaire :

“c’est toute la politique énergétique de la Commune qui est en train d’être revue.”

L’exigence de sobriété du moment est incontournable afin de limiter les dépenses supplémentaires et de ne pas devoir les répercuter sur les habitants. Face à la crise de l’énergie comme face à d’autres crises que nous avons déjà rencontrées (la crise sanitaire et la crise financière de 2008), la Ville bien sûr a déjà réagi.

C’est un plan d’actions de 23 mesures que j’ai conçu avec les équipes municipales et qui est actuellement en cours de déploiement depuis l’été. Toutes seront effectives pour l’automne au maximum.

“Pas question de chauffer une école vide le week-end ou une salle de sport lorsqu’elle est inoccupée juste par manque de vigilance du dernier utilisateur.”

Nous avons pris des mesures immédiates : la télégestion généralisée par exemple, ou l’implantation de modules sur les lampadaires pour éviter de couper l’éclairage public mais qui permettent de baisser son intensité. Nous avons aussi réalisé un audit énergétique de bâtiments où nous avons découvert des pistes d’économie, concernant des radiateurs anciens très énergivores ou des appareils surdimensionnés par rapport au volume à chauffer.

“Il nous faut aussi lancer un appel au bon sens auprès des nombreux utilisateurs de nos 50 équipements municipaux !”

La Ville ne peut pas être seule dans cette chasse au gaspi, et nous devons tous être vigilants lorsqu’on utilise un bien communal. De nombreux concitoyens me rapportent que des salles de classe ne sont pas éteintes et consomment toute la nuit. Autre exemple : des salles de sport chauffées alors qu’elles sont inoccupées, car le dernier usager a touché à la programmation (alors que c’est réservé à notre énergéticien).

Plus question en cette période d’économie nécessaire de tolérer ce type d’acte non responsable, c’est tous ensemble qu’il nous faudra relever ce défi énergétique primordial au bon fonctionnement de la commune.

Vous pouvez compter sur moi, je sais pouvoir compter sur vous

Votre Maire,

 

La ville s’équipe d’un radar anti bruit

La ville s’est équipée d’un radar anti-bruit qui a pour objectif de limiter le bruit lié aux pics de vitesse, aux rodéos et aux pots d’échappement trafiqués. Le seuil du capteur oscille entre 85 et 90 décibels. Au-delà, une oreille rouge s’affiche, indiquant que le véhicule fait trop de bruit.

Le radar est en service sur les grands axes (déplacé chaque semaine) comme la rue Hoche ou l’avenue Jean-Baptiste Lebas. En parallèle, la police municipale effectue des contrôles afin de prévenir et de sensibiliser les conducteurs de véhicules trop bruyants.

À noter que la police municipale de Coudekerque et ses innovations (poste mobile, radar mesurant le bruit) ont été mises a l’honneur sur les ondes internationales au travers d’un reportage radio sur RFI.

Le dernier kilomètre : le service de livraison socialement responsable

Afin de limiter la circulation des poids lourds en centre-ville, y favoriser la piétonisation et fluidifier la circulation, les Papillons Blancs ont développé un service socialement responsable de livraison de colis dit du « Dernier Kilomètre » en mobilité douce et inclusive.

À l’entrée de la ville, les colis sont déchargés des poids lourds, reconditionnés, puis re-chargés et transportés dans des petits véhicules électriques, par des personnes en situation de handicap.

 

 

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